Comment le prix ESSEC se compare-t-il aux autres grandes écoles ?

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Le prix des études à l’ESSEC suscite régulièrement des discussions parmi les étudiants et leurs familles. Comparé à d’autres grandes écoles françaises comme HEC ou l’EDHEC, les frais de scolarité peuvent sembler élevés. Cette tarification reflète souvent la qualité des formations, les infrastructures disponibles et les opportunités de carrière offertes par l’établissement.

Les étudiants de l’ESSEC bénéficient d’un réseau d’anciens élèves solide et de partenariats internationaux qui justifient en partie le coût de l’éducation. Il faut peser ces aspects lorsqu’on compare les options pour s’assurer que l’investissement en vaut la peine à long terme.

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Analyse des frais de scolarité de l’ESSEC par rapport aux autres grandes écoles

Les frais de scolarité de l’ESSEC s’établissent entre 17 000 et 18 000 euros par an, mettant cette école au même niveau que HEC et ESCP. Cette hausse, pointée par la Chambre régionale des comptes, soulève des questions sur l’accessibilité financière de ces institutions. La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Paris Ile-de-France, qui gère ces établissements, justifie ces augmentations par des besoins d’investissements lourds dans le digital, la production et la recherche.

Frais de scolarité annuels

  • HEC : 17 000 à 18 000 euros
  • ESSEC : 17 000 à 18 000 euros
  • ESCP : 17 000 à 18 000 euros
  • EM Lyon : 14 000 à 15 000 euros
  • EDHEC : 14 000 à 15 000 euros
  • Skema Business School : 14 000 à 15 000 euros

La concurrence entre HEC, ESSEC et ESCP se traduit aussi par une course à l’excellence académique et professionnelle. Les frais de scolarité élevés visent à maintenir cette compétitivité. Ils posent un enjeu d’égalité des chances. Les dispositifs d’aide financière, bien que nombreux, ne suffisent pas toujours à contrebalancer les coûts. Les boursiers représentent environ 22 % des étudiants de l’ESSEC, un chiffre que la CCI souhaite voir augmenter.

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Comparaison avec d’autres grandes écoles

  • Institut Mines-Télécom Business School : moins de 10 000 euros
  • ESC Clermont : environ 10 000 euros
  • EM Strasbourg : environ 10 000 euros
  • SCBS : environ 10 000 euros
  • Rennes SB : environ 10 000 euros

Les écoles telles que l’Institut Mines-Télécom Business School ou ESC Clermont affichent des frais de scolarité bien inférieurs, autour de 10 000 euros. Ces différences tarifaires reflètent des choix stratégiques distincts, mais interrogent sur le modèle économique et l’accessibilité de ces formations de haut niveau.

Évolution des frais de scolarité de l’ESSEC et des autres grandes écoles sur les 10 dernières années

L’augmentation des frais de scolarité des grandes écoles de commerce françaises suscite des débats. Depuis 2007, les coûts ont grimpé de 7 % à 20 % en moyenne. La Chambre régionale des comptes a pointé une augmentation excessive pour certaines institutions. Les frais de scolarité à HEC et l’ESSEC ont bondi de plus de 70 % en dix ans. L’ESCP, de son côté, a vu ses frais augmenter de 50 % sur la même période.

École Augmentation depuis 2007
HEC +70%
ESSEC +70%
ESCP +50%

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Paris Ile-de-France, qui gère HEC, ESSEC et ESCP, justifie ces hausses par des besoins d’investissements dans le digital, la production et la recherche. Ces augmentations reflètent aussi la perte de 70 % des ressources de financement de la CCI depuis 2013.

Jean-Luc Neyraut, directeur de l’enseignement à la CCI, explique qu’à partir de 2021, aucun financement public ne sera disponible pour ces écoles. Selon lui, les établissements doivent trouver des solutions pour financer leur croissance sans compromettre l’égalité des chances.
prix essec

Facteurs influençant les frais de scolarité et dispositifs d’aide financière

Les coûts des programmes des grandes écoles, comme l’ESSEC, sont influencés par divers facteurs. La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Paris Ile-de-France souligne des besoins d’investissements lourds dans le digital, la production et la recherche. Depuis 2013, la CCI a perdu 70 % de ses ressources de financement, ce qui a contribué à l’augmentation des frais de scolarité.

Jean-Luc Neyraut, directeur de l’enseignement à la CCI, explique qu’à partir de 2021, il n’y aura plus de financement public pour ces écoles. Les écoles doivent donc trouver des solutions pour financer leur croissance sans compromettre l’égalité des chances. La CCI développe depuis des années des initiatives pour attirer des étudiants de toutes les classes sociales.

Parmi ces initiatives, on trouve des prêts à taux zéro auprès de banques partenaires, des programmes d’apprentissage et des stages pour couvrir les frais de vie quotidienne. Les boursiers, quant à eux, ne payent rien de leur scolarité. HEC accueille environ 18 % d’élèves boursiers dans ses effectifs, tandis que l’ESSEC en accueille 22 %. La CCI s’engage à atteindre des taux de 25 % et 27 % respectivement dans chacune de ces écoles d’ici trois ans.

Mathilde, étudiante à l’ESSEC, a contracté un prêt de 50 000 euros pour financer ses études et son logement. Elle a opté pour l’alternance sur deux ans afin que son employeur finance la moitié de sa formation. Elle ne poursuivra pas son master à l’ESSEC en raison des frais trop élevés.